Un petit groupe de bénévole s’est retrouvé mercredi soir à Loubeyrat, pour faire un premier entretien sur notre haie multi-étagée. Celle-ci a bien supporté les grosses chaleurs, mais quelques herbes « indésirables » y avaient pris leurs aises. C’est d’ailleurs intéressant de voir, sur toute la longueur, comment la haie évolue différemment suivant les endroits. (retrouvez tous les détails de la plantation ici)
Et, une fois chardons, chénopodes et autres inconnues enlevés, nous avons pu gouter les premières fraises, myrtilles, groseilles et cassis. En circuit ultra-court ! Les pieds de rhubarbe étaient magnifiques et la récolte promet une très bonne compote.
En premier bilan, on se félicite de la reprise de tous les fruitiers. On note que la plupart des arbustes se sont très bien adaptés, avec un bémol sur certains groseilliers et cassissiers, dont les feuilles grillent : l’ombre salvatrice des arbres n’est pas encore là pour les protéger… Certains myrtilliers restent à surveiller. Les goji, saules, amélanchiers ont bien repris. Les chalefs d’automne, livrés très petits et donc se distinguant très mal une fois plantés, ont eu du mal à survivre des piétinements des jeunes planteurs, puis du paillage un peu abondant… Certains sont tout de même en train de reprendre doucement. Par contre, les cognassiers, plantés en racines nues… un peu tard dans la matinée du jour J, sont presque tous morts.
Côté couvre-sol, le bilan est plutôt encourageant. Évidemment, les premières années, ils ne suffiront pas à couvrir le sol, et le paillage a là toute son utilité (ainsi que les soirées désherbage à la fraiche). Les pieds de consoude sont très beaux, et l’on a déjà pu en rabattre quelques uns pour faire profiter des nutriments présents dans les feuilles les autres plantes. Les lupins sont magnifiques et leurs fleurs égaillent la haie. L’absinthe a particulièrement bien pris sa place, et l’odeur quelle dégage est très agréable ! Sauge et oseille-épinard prennent leurs aises également. Le bilan pour les oignons perpétuels, les choux Daubenton et les réglisses sauvages est plus mitigé. Certains pieds ont disparus, d’autres vont très bien. L’alchemille est en fleur. La menthe chocolat reste timide pour le moment, surement une conséquence de la sécheresse.
Si le cœur vous en dit, il reste quelques mètres linéaires à explorer, et sûrement autant de douceurs à manger : rendez-vous jeudi 25 après 20h, au hangar ! (Prenez des gants, les chardons, ça pique !)